Apres le sit-in organisé par les jeunes du village Male situé dans la chefferie de wamuzimu dans le territoire de Mwenga au Sud-Kivu le 6 Mai dernier suite à ce qu’ils qualifient déroger les accords qu’ils ont passé avec une société chinoise d’exploitation d’or, l’organisation Union des Peuples Autochtones pour la Paix et le Développement Endogène, UPADE en sigle qui défende les droits des Peuples Autochtones, a exprimé sa consternation face à cette situation.
C’est par l’intervention de son Coordonnateur Pardo MWETAMINWA qui a déclaré que le non-respect de ce cahier de charge du coté de cette organisation chinoise est une violation des droits humains. Interviewé par la rédaction de la Radio Voix de la Femme Autochtone, monsieur Pardo.M explique qu’il serait très préoccupé de cette situation et est hors le respect de droits des peuples Autochtones.
« Certains de leurs champs qui les aidaient à subvenir aux besoins de la famille ont été déracinés pour permettre à cette société aurifère d’exploiter à condition que ces Peuples Autochtones gagnent eux aussi de la part de cette société. Il est triste d’entendre que cette compagnie désobéi le cahier de charge et laisse périr des nombreuses familles de ces pauvres citoyens. Nous élèverons nos voix pour garantir que la justice soit rendue à ces Peuples autochtones qui sont privés de leurs terres » a-t-il expliqué
Cette situation est fréquemment observée dans les zones minières où les Peuples Autochtones sont de plus en plus victime de dépouillement de leurs terres sans rien être dédommager et continu de lutter alors que la plupart des victimes sont des femmes et des enfants.
Pour la Radio Voix de la Femme Autochtone
Salima Makano, redactrice
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